Les jeunes sont souvent considérés comme ayant une vision sombre du monde, branchés sans limites sur les médias sociaux et inquiets de la crise climatique, entre autres problèmes urgents. Mais une étude mondiale commandée par l’Unicef, l’agence des Nations unies pour l’enfance, semble bouleverser cette idée reçue. Elle montre que les enfants croient que le monde s’améliore avec chaque génération, même s’ils se disent anxieux et impatients de voir des changements notamment en matière de réchauffement de la planète.
Les enfants et les jeunes sont près de 50 % plus enclins que leurs aînés à croire que le monde s’améliore avec chaque génération, selon une nouvelle enquête internationale de l’Unicef et de Gallup publiée à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.
Le sondage, intitulé « The Changing Childhood Project« , est le premier du genre à demander à plusieurs générations leur point de vue sur le monde et sur ce que c’est que d’être un enfant aujourd’hui. Il a interrogé plus de 21 000 personnes de deux cohortes d’âge (15-24 ans et 40 ans et plus) dans 21 pays. Des enquêtes représentatives au niveau national ont été menées dans des pays de toutes les régions – Afrique, Asie, Europe, Amérique du Nord et du Sud – et de tous les niveaux de revenus.
Un optimisme inattendu
En moyenne trois jeunes sur cinq pensent que le monde progresse vers un avenir meilleur :
La plupart des jeunes ont tendance à considérer que le monde s’améliore de génération en génération. Comment envisagent-ils l’avenir économique de leur pays alors que leur génération s’apprête à entrer dans l’âge adulte ? Pour répondre à cette question, le sondage a interrogé les jeunes afin de savoir s’ils estiment que, lorsqu’ils grandiront, les enfants de leur pays auront une meilleure ou une moins bonne situation financière que leurs parents.
En moyenne, 54 % des jeunes estiment que les enfants de leur pays bénéficieront, une fois adultes, d’une meilleure situation financière que leurs parents. 38 % seulement répondent que les enfants auront une moins bonne situation que leurs parents.
UP Magazine Alexandre Aget