Pétrole, gaz… l’Arctique convoitée par la Russie, la Norvège, les Etats-Unis… et la Chine !
CAPITAL PUBLIÉ LE 12/10/2020
Territoire immense, l’Arctique, menacé par le réchauffement climatique, est riche en ressources naturelles (pétrole, gaz…), convoitées tant par les puissances riveraines que la Chine.
Territoire très rude mais immense (il s’étend du pôle Nord au cercle polaire arctique – 66° de latitude – soit sur un peu plus de 21 millions de km2, l’équivalent de la superficie de l’ex-URSS) et particulièrement riche en hydrocarbures (pétrole, gaz…) et autres ressources naturelles, l’Arctique fait saliver les puissances riveraines (Russie, Etats-Unis, Canada, Norvège, Danemark)… mais aussi la Chine. L’Arctique englobe l’océan Arctique, les régions septentrionales de Norvège, Islande, Suède, Finlande, les archipels du grand nord canadien, le Groenland (Danemark), les côtes les plus au nord de la Russie et enfin l’Alaska (Etats-Unis). La définition politique inclut d’autres territoires comme la Laponie.
Bordé par l’Europe, l’Asie et l’Amérique, l’océan Arctique qui s’étend sur plus de 14 millions de km2, communique au sud avec l’océan Atlantique par la mer de Barents et le détroit de Fram, et à l’ouest avec l’océan Pacifique à travers le détroit de Béring. L’Arctique est un océan entouré de terres, contrairement à l’Antarctique qui est un continent entouré d’océan. Le développement de la vie y est ralenti par des températures très basses pouvant chuter jusqu’à -50°C et par une très faible luminosité une grande partie de l’année (nuits polaires). Dans ces conditions climatiques extrêmes, seule une maigre végétation parvient à exister, la toundra. Durant la période hivernale, la banquise se reconstitue pour atteindre, en mars, une surface de 14 millions de km2. En été, elle fond et se réduit à quelque 5 millions de km2, en septembre.