Les ingrédients principaux de cette série résident dans notre capacité d’adaptation, mais au-delà dans nos capacités d’anticipation et d’actions. Être souple, résilient, actif, antifragile et générer des revenus récurrents. Mais avant tout être un Leader.

Si votre entreprise n’est pas dans ce schéma il est urgent de faire pivoter votre modèle pour anticiper la crise qui est déjà très présente dans nos économies.

La souplesse consiste à adapter toutes vos rigidités, émotionnelles, sociales, administratives et organisationnelles. Tout remettre à plat et penser différemment votre relation client.

Une entreprise peut être considérée comme souple sur les points suivants :

De ses horaires de travail

De son/ses lieux de travail (télétravail)

De sa participation aux projets

De sa volonté d’entreprendre de nouvelles choses

De sa formation personnelle

De sa simplification administrative interne.

Accompagnez vos clients et vos collaborateurs sur le long terme, à travers une vision partagée et clairement définie.

Être résilient et actif doit se mettre en place au travers de certains indicateurs clés suivants :

Le leadership : pour déterminer et affronter des situations de crise.

L’engagement des collaborateurs : pour traiter un problème collectivement et globalement jusqu’à sa résolution.

La capacité à détecter les signaux faibles : pour anticiper tout type de situation.

L’innovation et la créativité : pour capitaliser sur les connaissances et son développement.

La proactivité : pour répondre rapidement à l’inattendu.

Le Leadership : pour définir les priorités pendant et après une crise. Mais aussi permettre une rapidité de décision, pour agir au plus vite et au plus près.

La capacité à casser les consensus et à réadapter les règles : pour travailler avec d’autres organisations.

Les ressources internes : pour absorber des changements inattendus.

Le partage des connaissances : pour pouvoir remplacer les personnes-clés au cas où.

La planification : pour gérer la dépendance à l’égard d’autrui.

Et enfin raccourcir les process en supprimant les freins et les lenteurs.

Être antifragile, cela signifie que peu importe la crise qui arrive, vos générations de cash flows continueront à irriguer vos comptes. Que vos clients ou utilisateurs, seront encore plus dépendant de vos offres. Que même si la crise est mondiale, votre entreprise sortira encore plus forte, car vous offrez des services utiles.

Nous pourrions citer des sociétés comme Amazon,Facebook, Baidu, par exemple.

Les éléments fragiles craignent les événements imprévus et recherchent la tranquillité parce qu’ils ont bien plus à perdre qu’à gagner face au désordre, au stress et au temps. En période de forte volatilité et d’insécurité, la taille ne rend pas plus serein. La taille offre souvent un faux sentiment de sécurité, mais le moindre élément de volatilité fait trembler les grandes organisations parce qu’elles ne sont pas assez agiles pour survivre et risquent de perdre le contrôle.

Par opposition, les entreprises qui sont antifragiles se développent et se renforcent de la volatilité et du stress jusqu’à un certain point. Les systèmes antifragiles se nourrissent dans le désordre et l’incertitude pour devenir meilleurs.

Se rendre antifragile passe d’abord par prendre conscience que la vie est faite d’incertitudes, plutôt que de chercher à exercer un contrôle sur les évènements pour les éviter ou les éliminer.

Être actif, c’est agir et mettre en place sa tactique. Vous ferez des erreurs et alors ? Cela peut même représenter un avantage compétitif parce que vos erreurs vous fournissent des informations précieuses sur ce qui fonctionne et ne fonctionne pas au sein de votre organisation.

Pour conclure, une activité récurrente génère des flux réguliers et soustrait votre esprit au stress d’une crise. Mais si votre activité n’est pas récurrente, faites-en sorte d’accorder par anticipation des facilités de paiements à vos clients, ils vous en seront très reconnaissants.

La crise il faut la voir comme une opportunité et pas comme un tsunami qui va vous anéantir.